vendredi 14 avril 2017

Belle vente à la Station, mais...

Nous avons fait une très belle vente à la station avec une moyenne à plus de 3 100 € ce qui est notre record absolu depuis l'ouverture de la Station. Une nouvelle fois on a pu noter une demande très ferme pour les jeunes taureaux non-porteurs. 
C'est une belle éclaircie pour la race on ne doit cependant pas oublier de poser les problèmes de fond et ce matin, endossant ma casquette de membre du comité National de l'INAO j'ai adressé ce mail à Pascal CELLIER délégué territorial de l'INAO.

Voici vraiment une bonne illustration de la situation actuelle de l’AOP :

  • On parle de l’AOP dans le titre de l’article
  • Je suis président de la coopérative qui est censée vendre l’AOP mais dont le site web fait la publicité de la Rouge des Prés :  http://www.dry-aged.fr/les-races.html
  • Venez chez moi acheter de la viande non AOP mais que je valorise mieux qu’en AOP.

La confusion est totale, personne ne se souvient des fondamentaux de l’AOP, tout le monde est content de pouvoir brandir l’AOP sans en avoir les contraintes ! Je ne pas sûr que l’ODG soit demandeur d’une réflexion je pense qu’au moins au titre de membre du comité National je dois essayer d’alerter les services.

Il nous faut remettre le projet AOP sur la table de travail, peut-être modifier le cahier des charges pour permettre aux éleveurs indépendants de profiter du signe de qualité... Il faut rebâtir un collectif autour du projet faute de quoi le bel enthousiasme des éleveurs à la vente va être confronté à des réalités très difficiles car l'entreprise collective ne résistera aux ambiguïtés qui règnent actuellement.

dimanche 9 avril 2017

On avance...

Nous essayons de défendre l'idée que l'AOP n'a de sens que dans des circuits de distribution très spécifiques, réseau de points de vente en ferme, corner de vente, magasins de proximité et restaurants haut de gamme.
La grande distribution ne nous apportera rien, après de nombreuses expériences qui ont eu de l'intérêt à un moment donné nous en sommes aujourd'hui convaincus. C'est un travail long et difficile qui nécessite une organisation bien particulière. A titre d'exemple, la fourniture d'un restaurant oblige pratiquement à mettre en oeuvre une demie carcasse pour de 10 à 30 kg au restaurant tandis qu'il faudra valoriser dans d'autres circuits 40 kg de steaks et de rôtis et 80 kg de minerai à transformer. C'est pourquoi malgré notre progression constante, on avance pas à pas.
Un bel exemple de notre travail L'auberge-de-bagatelle.

mercredi 5 avril 2017

Chiffres de Mars

On continue d'avancer et nous avons pratiquement doublé notre chiffre sur les 3 premiers mois de l'année. La maquette de filière organisée fonctionne donc correctement.
Bien sûr chaque pas en avant met en lumière une nouvelle difficulté, quand passer à 3 abattages toutes les deux semaines ? Qui va nous faire un étiquetage poids prix ? Comment aller vers de nouveaux clients ?
Sans oublier la recherche de la cohésion de groupe pour que le collectif AOP¨Maine-Anjou se reconstruise et rentre à nouveau dans une dynamique du type Noir de Bigorre.